巴黎北京美食 |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() ![]() ![]() ![]() |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Accueil Paris Pékin Livres Paris Contact | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
« Canard
laqué, Canard au sang : dialogue culturel entre les cuisines chinoise et
française », William Chan Tat Chuen
« Au-delà de leurs différences
et de leurs spécificités culturelles, de leurs terroirs, ou encore de leurs
manières de table, existe-t-il des points de convergence entre les cuisines
françaises et chinoises, considérées comme parmi les meilleures du monde,
avec une histoire gastronomique riche de plusieurs siècles ? A travers le prisme de 70 recettes étudiées
conjointement entre ces deux pays, on découvrira que les similitudes et les
ressemblances sont nombreuses. Elles se jouent sur les destins historiques et
parallèles des recettes emblématiques qui deviennent des icônes des
gastronomies des deux pays, comme le tandem canard laqué de Pékin et canard au
sang de Paris ; sur des recettes qui se rapprochent par les ingrédients et les
techniques utilisés comme les grenouilles sautées à l’ail et les crêpes ;
sur la même vision d’une cuisine qui soigne et qui fortifie le corps, comme
ce bouillon de poule ; sur des cuisines qui utilisent joyeusement l’alcool
comme principe d’assaisonnement avec le coq au vin jaune du Jura et le coq
ivre à l’alcool de Shaoxing ; sur des cuisines capables d’incorporer des
ingrédients culinaires venus du nouveau monde comme la pomme de terre et la
tomate grâce à la force de leur grammaire culinaire ! ». Ces
points de convergence, révélés par le « dialogue culturel» de ces 70
recettes est avant tout un joli prétexte pour voyager dans les cuisines de ces
deux pays que sont la France et la Chine, afin de mieux comprendre leurs
pratiques alimentaires, leurs techniques culinaires, leurs canons esthétiques
et leurs représentations symboliques. Pour être informé de la
parution de « Canard
laqué, Canard au sang : dialogue culturel entre les cuisines
chinoise et française » de William Chan Tat Chuen, et le recevoir
en avant-première,
cliquez-ici.
Vous pouvez le rencontrer au salon du livre de Paris en mars 2016 avec les
animations autour de ce livre.
Pour fêter le nouvel an chinois, l'année du Tigre le 14 février 2010, Vous êtes invités à la table du "Rêve dans le Pavillon Rouge"
Vous serez séduits par les saveurs exquises des mets, par la découverte d’ingrédients nouveaux, par la délicatesse des thés et des alcools servis, par les méthodes de prévention de santé par la nourriture, par la complexité de l’étiquette et des rituels de table liée au statut des mangeurs. Pour les mets seulement évoqués dans le roman, les recettes interprétées par les plus grands chefs chinois vous sont proposés. Pour les cuisiniers, les amoureux de l’histoire de la cuisine, c’est une véritable encyclopédie des pratiques de cette époque. Aucun autre roman chinois n’a donné de détails aussi précis dans l’approche de diétothérapie, dans l’organisation des menus quotidiens, des nourritures de saison, des banquets de fêtes. La nourriture, en tant que rituel social, symbolique, de saison ou expression d’une affectivité est largement développée tout au long de ce livre à travers les péripéties du roman. Vous constaterez également la sinisation des habitudes alimentaires de la famille Jia, où comment le conquérant mandchou s’était laissé séduire peu à peu par le raffinement de la cuisine du dominé !
La Pastèque, la Papaye, le tofu, William Chan Tat Chuen, éditions de l'Epure
Arrivé à Nantes en 1999 pour parfaire ses connaissances en littérature française, il décide de découvrir cette gastronomie qui lui faisait tant rêver en rencontrant des grands chefs français. Il dépensait les maigres économies gagnés ici et là pour déguster certaines grandes tables. Même s’il se déclare ouvert aux goûts français parce qu’il consomme du fromage, il reste attaché à sa cuisine d’origine. Dans un chapitre du livre, en dégustant un grand ravioli d’un chef connu, plat inspiré suite au voyage en Chine de ce dernier, on sent que Yu Zhou préfère la version chinoise. D’ailleurs, il décrit que le mécanisme de la saveur d’un sandwich est le même que celui d’un ravioli : « quand on croque un sandwich français, on a d’abord une succession de sensations liées aux différentes textures : le pain croustillant, la mie moelleuse, les crudités juteuses, le jambon tendre et enfin le fromage onctueux. En même temps, c’est aussi une succession de parfums excitant nos papilles : ceux du blé légèrement brûlé, des crudités, du fromage et de la viande. Sous l’effet de la mastication, toutes ces textures et tous ces parfums se mélangent et créent ainsi une sorte de kaléidoscope pour la bouche et le nez. ». Lors de la dégustation d’un ravioli chinois « Quand les dents coupent le ravioli, outre la succession et le mélange de sensations de textures et de saveurs comme on la trouve dans le sandwich, on a de plus une explosion de goûts et de parfums, un jaillissement de jus, tout cela est propulsé par la chaleur et l’air enfermés à l’intérieur du ravioli (contrairement au sandwich). Une caméra à haute vitesse et à infra-rouges le montrerait ». Pourquoi Yu Zhou n’avait pas été séduit par le ravioli du chef ? Cela vient de sa taille. Pour ressentir les plaisirs gustatifs identiques à ceux d’un sandwich, le ravioli doit se manger en une bouchée ! Qu’est-ce qui lui a plus étonné dans la cuisine française ? Même s’il a débuté ses repas dans les restaurants universitaires, c’est la séparation des ingrédients, des légumes et des viandes, qui l’a le plus étonné. Sur son regard chinois, les ingrédients cuisinés ensemble sont meilleurs que lorsqu’ils sont traités séparément. Sur l’approche des goûts, à travers l’exemple du doufu (fromage de soja), il fait l’éloge de la fadeur, qui permet d’apprécier à leur juste valeur les nuances les plus subtiles et les plus variés, illustré aussi avec des exemples en lien avec la musique, la peinture. De même, on observant les farces et garnitures plutôt cachés dans une pâte en Chine et exposées au grand jour en France telle les pizzas, les quiches, il met en avant un des traits de la culture chinoise, suggérer plutôt qu’étaler. Cette notion de ce qui est caché-révélé régissent aussi les règles de politesse et de partage des chinois. Dans un des chapitres du début du livre, en découvrant un « très vieux » cahier de recette de sa mère qui date des années 1970, où aucune instruction n’était donnée en termes des quantités des ingrédients, Yu Zhou nous explique que la cuisine chinoise se transmet oralement, de génération en génération. A travers une érudition parfaite, des échos à des histoires et faits historiques, il nous explique que derrière chaque mets, il y a toujours du goût, du sens, du symbole. "Si
Loin d'être superflus, les enjeux du luxe concernent le rayonnement de la Chine, l'identité de la nation : les goûts trahissent des ambitions ou penchants politiques y compris dans l’alimentation et l’art de la table. Après la vision d'une armée vêtue d'uniformes bleus tenant le petit livre rouge puis celle de « l'usine du monde », la Chine est désormais considérée comme l'eldorado des produits de luxe. Ne se limitant pas au statut de ville phare consommatrice du luxe, Shanghai et Pékin ont la volonté de se poser comme émetteur de tendances et de culture. Bien moins visible et médiatisée, cette nouvelle conquête a déjà commencé. L'orientalisation croissante des formes de consommation en Occident n'en est-t-elle pas le signe ? Ou encore, que révèlent l'attrait pour le cinéma chinois et l'engouement récent pour l'art contemporain chinois ? Depuis plus de 10 ans, Jacqueline Tsai analyse les évolutions socio-économiques et culturelles de la Chine. Travaillant dans le groupe LVMH, leader mondial du luxe, son activité professionnelle l'a amenée à analyser en particulier le développement du marché du luxe.
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|