Paris... Pékin... Gourmand    Paris... Pékin... Gourmand   Paris... Pékin... Gourmand    巴黎北京美食

             Accueil                 Paris                Pékin             Livres                 Contact
 

 

Les lieux gourmands (cafés, restaurants, pâtisseries, épiceries fines) à ne pas rater.

Cafés

Café de Flore, 172 boulevard Saint Germain, Paris 6ème

Métro ligne 4, station Saint Germain des Près.

L’intérieur art déco avec ses banquettes rouges et ses boiseries d’acajou n’a pas changé depuis la guerre. Il a accueilli la majorité des intellectuels français de l’après guerre comme Jean Paul Sartre et Simone de Beauvoir qui y développèrent leur philosophie de l’existentialisme. C’est toujours le rendez des intellectuels de Paris.

 

Café des deux Magots, 6 place Saint Germain des près, Paris 6ème

Métro ligne 4, station Saint Germain des Près.

Situé à quelques mètres du Café de Flore, c’est l’autre lieu de rendez vous des intellectuels de Paris. Le décor actuel date de 1914. Picasso, Saint Exupéry, Hemingway avaient leurs habitudes.

Café de la paix, 12 boulevard des Capucines, Paris 9ème

Métro ligne 9, station Opéra.

Situé juste à côté de l’opéra de Paris, le café a gardé son décor du XIXème siècle dessiné par Garnier. Chaque année, le café fait appel à un artiste pour créer et dessiner une pâtisserie qui devient une œuvre d’art éphémère.

 

 

Restaurants tendances aux saveurs créatives

Ils ont travaillé avec les plus grands. Ils ont parfois fait le tour du monde, et comptent déjà leurs étoiles. Affamés d'authenticité, les nouveaux chefs sont arrivés en ouvrant leur propre établissement. Leur crédo ? Se mettre au service du produit, du produit et rien que du produit de qualité, à travers une cuisine d'auteur, une cuisine ouverte à la vue des clients si possible !

David Toutain, 29 rue Surcouf, Paris 7ème

Métro lignes 8, 13, station Invalides

Epure, sophistication, radicalité, imagination sont les mantras de David Toutain.

C’est l’un des chefs les plus doués de la « jeune génération de cuisiniers » et l’un des plus talentueux.  Après avoir brillé à l’Agapé Substance et encensé par la critique, David Toutain a pris une année sabbatique en faisant le tour du monde chargé de découvertes culinaires. Depuis décembre 2013, il est de retour sur Paris et a ouvert enfin son restaurant éponyme qui ne cesse de faire le plein. Vous pouvez le découvrir dans son livre éponyme aux éditions Argol qui le présente ainsi 

David Toutain, est né à Flers en Basse-Normandie. A 32 ans, son parcours et sa réputation internationale sont aujourd’hui exemplaires. Pour beaucoup de spécialistes, il est le chef le plus prometteur de sa génération.

Il a connu les cuisines des plus grands et des plus créatifs du moment. A 21 ans, il devient le second d’Alain Passard, puis à 25 ans de Marc Veyrat. Il part ensuite travailler en Espagne, dans l’un des meilleurs restaurants du monde, avant de partir à New York. En avril 2011,  il  retourne à Paris où on lui confie un restaurant parisien certainement le plus ultracontemporain : l’Agapé Substance. Son succès est immédiat. On découvre alors un chef de génie. En décembre 2012, David Toutain démarre une nouvelle aventure en multipliant les rencontres et expériences culinaires à travers le monde. Invité dans les plus grands événements culinaires de la planète, il en profite pour travailler ses futurs plats.

Le Chateaubriand, 129 rue Parmentier, Paris 11ème

Métro ligne 11, station Goncourt

C'est le restaurant icône du chef Inaki Aizpitarte. Il a pour devise « la simplicité comme seule sophistication ». Le chef français d’origine basque Iñaki Aizpitarte n’a pourtant pas choisi le parcours le plus simple pour arriver aux fourneaux. Autodidacte, d’abord jardinier-paysagiste puis plongeur dans un restaurant en Israël, il se forme sur le tas, au fil de ses rencontres et de ses voyages. De retour à Paris, il compose sa première assiette à 27 ans, au Café des Délices dirigé par Gilles Choukroun. Il enchaîne avec un passage remarqué au restaurant la Famille, à Montmartre, puis il rejoint Laurent Chareau au restaurant du musée d’Art contemporain du Val-de-Marne, le Transversal. Enfin, en 2006, Iñaki Aizpitarte acquiert avec son associé, l’architecte Frédéric Peneau, le Chateaubriand, restaurant typé années trente, devenu rapidement une adresse parisienne réputée où le chef propose une cuisine ensoleillée et laisse libre cours à sa créativité faite d’expériences culinaires multiples. En 2010, les deux associés ouvrent le Dauphin, dans le 11e arrondissement de Paris. L’ex-jardinier qu’est Iñaki Aizpitarte sait métisser les ingrédients et les saveurs, tout en conservant le terreau natal de ses origines basques.

 

Frenchie, 5-6 rue du Nil, Paris 2ème

Métro ligne 3, station Sentier

C’est le restaurant du chef Gregory Marchand. Il a le don d’associer les produits auxquels on ne pense pas nécessairement, d’apporter un petit rien qui surclasse un plat ordinaire. Pourquoi ce surnom du Frenchie ? Parce qu’il était le seul cuisinier français de la brigade lorsqu’il travaillait au Fifteen, le restaurant londonien du naked chef Jamie Oliver ! Tout son talent, vous pouvez le découvrir dans son restaurant, et aussi dans son bar à vins, et dans son fast-food aux airs de New York, tous trois à succès. Vous pouvez le découvrir aussi dans son livre « La cuisine du Frenchie » où il nous propose 28 recettes faciles et vivifiantes au fil des saisons, avec des superbes idées et des gestes simples qui mettent en valeur saveurs et couleurs. Vous découvrez que les fruits peuvent assaisonner les plats salés, que la subtilité d’un citron confit réveille un velouté de lentilles. Le citron, il en utilise beaucoup car il vivifie tout (poissons, purées et salades), associé avec une huile de qualité, de préférence sicilienne. Est-ce l’influence de son séjour à Londres ? Il raffole des pickles pour alléger la charcuterie, de vinaigres pour assaisonner les légumes, d’épices en graines (moutarde, coriandre, fenouil, carvi…), et d’herbes fraîches pour la touche finale. Il pense aussi à notre portefeuille, en privilégiant des produits bons et économiques comme le maquereau et le cochon !

 

Le septime, 80 rue Charonne, Paris 11ème

Métro ligne 6, station Charonne

Chef du restaurant Septime qui vient de décrocher une étoile au Michelin, Bertrand Grébaut est l’un des cuisiniers les plus doués de sa génération. Né dans le XV ème arrondissement de Paris, Bertrand Grébaut entreprend une carrière de graphiste une fois son Bac L en poche. Très vite, la cuisine le rattrape et il se lance dans une brillante carrière gastronomique. Joël Robuchon, Alain Passard, … Bertrand Grébaut fait ses gammes chez nos représentants de la haute gastronomie française, avant de devenir chef de l'Agapé (1 étoile Michelin). Le chef quitte Agapé en été 2010 pour ouvrir Septime en avril 2011 avec son associé Théo Pourriat, qui n'est autre que le sommelier du restaurant. Depuis, sa cuisine néo-bistro simple et honnête n'a pas cessé de faire parler d'elle !

 

Yam Tcha, 4 rue Sauval, ParIs 1er

Métro ligne 4, station Chatelet

Après avoir cuisiné aux côtés de Pascal Barbot à l’Astrance et à Hong Kong, la chef Adeline Grattard, cette bourguignonne bourlingueuse a ouvert en mars 2009 le Yam Tcha. En 2010, elle a reçu les honneurs de Gault & Millau, du Fooding et une étoile au Michelin. Chez Adeline Grattard, pas de carte, elle cuisine au jour le jour, de façon raffinée, à la recherche de l’exécution parfaite. La chef assortit ses plats aux thés servis par son mari Chi Wah, passionné et fin gourmet. Cet automne, on se régale de sa poulette affinée de la Sarthe aux deux cuissons accompagnée d’une sauce aigre douce aux fruits de saison.

 

 

 

Restaurants classiques et intemporels

Brasserie Lipp, 151 boulevard Saint Germain, Paris 6ème

Métro ligne 4, station Saint Germain des Près.

Cette brasserie, fondée à la fin du XIXème siècle par un Alsacien sert une cuisine délicieuse et classique alsacienne comme la choucroute, le navarin d’agneau, les pieds de porcs panés. Son décor est fait de carreaux de céramique illustrant des perroquets. Depuis 1920, c’est le lieu de rendez des politiques, des auteurs et des stars du moment.

Le Procope, 13 rue de l’ancienne Comédie, Paris 6ème

Métro ligne 4, station Odéon.

C’est le plus vieux restaurant de Paris. Fondé en 1686 par un sicilien, Francesco Procopio Dei Coltelli, il connut de suite un grand succès auprès des acteurs de la Comédie Française, et devient aussi un lieu de rencontre littéraire et artistique. C’était le lieu de rencontre des philosophes comme Voltaire et des révolutionnaires de l’époque. Une des spécialités : le coq au vin. C’est un restaurant avec des plafonds ornés de lustres en cristal, des murs ornées de peintures et de grands miroirs.

Bouillon Racine, 3 rue Racine, Paris 6ème

Métro ligne 4, station Odéon.

Ce « bouillon », ancêtre des brasseries parisiennes est une institution qui date de plus de 100 ans. Dans un magnifique décor art nouveau, classé monument historique, faite de boiseries chantournées, des miroirs biseautés, d’opalines et de pâte de verre, on savoure le cochon de lait farci et rôti à la broche, la souris d’agneau braisée et le bar cuisiné en entier.

Le bouillon fait également salon de thé l’après midi, avec une happy hour de 17 à 20 heures, c'est-à-dire que les prix proposés sont moins chers.

Au pied du cochon, 22 rue Tiquetonne, Paris 4ème

Métro ligne 4, station Les Halles

Cette brasserie est ouverte 24 heures sur 24 heures. Voisins de l’ancien Halles de Paris, elle sert une très bonne soupe à l’oignon, d’excellents plateaux de fruits de mer avec les huîtres et une cuisine française classique.

 

La coupole, 102 boulevard Montparnasse, Paris 14ème

Métro ligne 4, station Montparnasse

Brasserie fondée en 1927, elle est classée monument historique au style art déco, très célèbre pour ses 32 piliers peints. C’était le rendez vous des artistes, intellectuels et de la mode de l’après guerre. Propose une carte de cuisine française traditionnelle, avec ses superbes plateaux de fruits de mers et huîtres.

 

Chartier, 7 rue du Faubourg Montmartre, Paris 9ème

Métro ligne 9, station Grands boulevard

Ce restaurant s’adresse à une clientèle à petit budgets avec des plats simple : œuf mayonnaise, terrine maison, poulet rôti, steak au poivre… Sa salle 1900 est classé monument historique.

 

Voir aussi la rubrique "Les portraits de chefs" où vous avez d'autres adresses gourmandes, notamment la "nouvelle génération" de chefs.Lire l'article

 

Thés , chocolats

Thé Dammann Frères

Cette prestigieuse marque de thé haut de gamme française, méconnue du grand public, vient d’ouvrir sa première boutique place des Vosges.

 L’histoire de Dammann Frères débute en 1692, quand le roi Louis XIV accord au sieur Damame le privilège exclusif de la vente du thé en France. Après la seconde guerre mondiale, le directeur Jean Jumeau-Lafond inaugure en France la vente des thés en vrac, mais aussi dans les années 50, les thés aromatisés. Une vraie histoire de famille puisque chaque nouvelle génération opère des changements. Trois générations plus tard, cette maison décide de passer de la vente en gros à la vente au détail par l’inauguration de cette magnifique boutique de 80m2 place des Vosges, classés monument historique et en total harmonie avec l’histoire véhiculée.

 La maison sélectionne, importe, mélange, parfume et conditionne les feuilles de thé avec une expertise avisée. Avec 220 thés différents, on y trouve l’un des plus vastes choix de thés de la capitale. 100g de thé de grande qualité vous coûtera entre 4 à 30€, vendus soit en sachet, soit de très chics boîtes en fer noir.

Expert mondialement reconnu, Jacques Jumeau-Lafond est en particulier l’auteur du "Livre de l’Amateur de Thé" (éditions Robert Laffont), un des tout premiers ouvrages français sur le thé à destination du grand public. A ses côtés depuis plus de 30 ans, Didier Jumeau-Lafond crée et développe de nouveaux produits. Il est notamment à l’origine de l’essor de la gamme de thés verts et de la création du sachet Cristal.

Chaque trimestre, Dammann Frères fait partager sa passion du thé à ses clients et publie “L’amateur de thé”, un petit journal distribué dans toutes les bonnes boutiques qui proposent les produits Dammann Frères.

 

 

Mariage frères, 30 & 35 rue du Bourg Tibourg, Paris 4ème

Métro ligne 1 et 11, station hôtel de ville

Cette boutique de thé existe depuis 1854, avec un savoir faire exceptionnel. Grâce à son salon de thé, vous pouvez d’abord goûter puis acheter tous les jardins de thé du monde. Vous pouvez accompagner votre thé d’une pâtisserie maison, où à l’heure du déjeuner, découvrir une cuisine salée à base de thé. Un musée gratuit à l’étage complètera toute votre connaissance sur l’art du thé.

 

 

 

Debauve et Gallais, 30 rue des Saint Pères, Paris 7ème

Métro ligne 4, station Saint Germain des près

Grâce à cette boutique de chocolat qui existe depuis 1800, vous pouvez goûtez aux mêmes chocolats fournis à la cour de France, de Louis XVIII à Charles X et Louis Philippe. Le Paris intellectuel et les amateurs de douceurs continuent encore à fréquenter cette adresse exceptionnelle ! Les recettes de chocolats n’ont pas changé depuis la création. Déguster un chocolat Debauve et Gallais, c’est goûter à l’histoire de France !

Cette boutique est classée monument historique.

 

Pâtisseries – traiteurs –épiceries fines

Cette rubrique vous donne l'adresse de la maison mère. Depuis, ces belles maisons ont implanté d'autres points de vente ou corner dans Paris.

Pour déguster les meilleurs produits et mets de la gastronomie française à tout moment de la journée, dans l’atmosphère d’un salon feutré. Ou pour faire les achats de produits conseillés, pour les ramener à vos amis et familles à Pékin. La plupart des enseignes citées ont plusieurs adresses du Paris. Nous vous conseillons de fréquenter ceux qui sont les plus proches des adresses touristiques.

Ladurée, 75 avenu des champs Elysées, Paris 1er

Métro ligne 1, station Georges V

Vous allez pouvoir découvrir les parfums surprenants de ses célèbres macarons : rose, réglisse, fleurs d’oranger. On peut s’installer au rez de chaussé pour déjeuner ou prendre juste une pâtisserie, avec la contemplation de l’avenue des champs Elysées.

Pierre Hermé, 72 rue Bonaparte, Paris 6ème

Métro ligne 4, station Saint Placide.

Pierre Hermé, c’est le « Picasso de la pâtisserie » ! La presse française l’a surnommé « pâtissier d’avant-garde et magicien de saveurs ». Il a inspiré et formé toute une jeune génération de pâtissiers. A la recherche permanente de nouvelles sensations gustatives, c’est le seul pâtissier qui propose deux collections par an à l’image de la haute couture française. Il crée les pâtisseries comme il a envie de les manger. Et tout est délicieux !

Lenôtre, 48 avenue Victor Hugo, Paris 16ème

Métro ligne 2, station Victor Hugo

Signature de prestige du groupe Accor, Lenôtre, est ambassadeur de la gastronomie française dans le monde.

Pâtissier, traiteur, chocolatier, confiseur, organisateur de réceptions, restaurateur, l’enseigne possède aujourd’hui 52 adresses de gastronomie de luxe dans 13 pays.

Partenaire des grands événements internationaux, traiteur de prestige, membre du Comité Colbert, Lenôtre anime les adresses parisiennes du Pré Catelan et du Pavillon Elysée, tandis que ses Ecoles de Cuisine et Pâtisserie accueillent les professionnels du monde entier et un nombre croissant d’amateurs gastronomes.

Sadaharu Aoki, 35 rue Vaugirard, Paris 6ème

La pâtisserie française revue avec une touche nippone ! Sadaharu Aoki est le premier à avoir introduit le thé vert dans la pâtisserie !

Hugo & Victor, 40 boulevard Raspail, Paris 6ème

Ses deux créateurs Hugues Pouget et Sylvain Blanc, deux amis d'enfance, ont sorti la haute pâtisserie des restaurants gastronomiques vers le grand public. Les créations sont sublimes et la boutique se rapproche d'une bijouterie !

Pain de sucre, 14 rue Rambuteau, Paris 3ème

Métro ligne 11, station Rambuteau

C’est une adresse exquise située dans le Marais. Les pâtisseries de Didier Mathray et de Nathalie Robert sont à la fois innovantes, magnifiques pour les yeux, et très gustatives. Tous deux sont issus de la maison Pierre Gagnaire. Ils osent associer des parfums parfois très délicats comme romarin, lait d’amande, rhubarbe et framboise. Et leurs macarons font déjà trembler ceux des grandes maisons !

La pâtisserie des rêves, 93 rue du Bac, Paris 7ème

Philippe Conticini, l'inventaire de la verrine, revisite les classiques de la pâtisserie française de manière magistale.

Dalloyau, 101 rue du faubourg Saint Honoré, Paris 8ème

Métro ligne 9, station Saint Philippe du Roule

Dalloyau réunit dans une même maison tous les talents du goût : cuisine, boulangeries, pâtisseries.

Fauchon, 26 place de la madeleine, Paris 8ème

Métro ligne 8 et 12, station Madeleine

Le traiteur, l’épicerie fine, la cave et le nouvel espace boulangerie proposent des produits d’exception.

 

Hediard, 21 place de la madeleine, Paris 8ème

Métro ligne 8 et 12, station Madeleine

La maison propose tous les produits d’une épicerie fine, avec une très belle cave et un service traiteur haut de gamme. Sa signature ? C’est le traitement du fruit en majesté : confitures, marmelades, gelées, pâtes de fruits glacés fabriqués à l’ancienne mais aux recettes très créatives , et qui suivent les saisons.

 

La grande épicerie de Paris, le bon marché rive gauche, 38 rue de Sèvres, Paris 7ème

Métro ligne 10, station Sèves Babylone

Fidèle à son crédo « il n’y a de bon que le meilleur », cette épicerie traiteur vous propose les produits français les plus nobles.

 

Lafayette gourmet, 40 boulevard haussmann, Paris 9ème

Métro ligne 9, station Havre Caumartin

Pour les courses culinaires d’exception, vous trouverez les meilleurs produits de France ainsi que tous les grands traiteurs qui possèdent un corner.

 

 

L'histoire des Bouillons de Paris

Comme chaque année, le bouillon Chartier, ouvert en 1896, connu dans le monde entier, offre une soupe à 1€ seulement. Vous pourrez déguster le bouillon aux vermicelles, la soupe aux poireaux, la soupe au chou, le potage aux cinq légumes servi dans une soupière en inox, sans chichi. Ce restaurant renoue ainsi avec les racines historiques d’un bouillon : proposer aux travailleurs une restauration à somme modique qui requinque les corps.

 

C’est en 1855 qu’apparaissent les premiers bouillons à Paris grâce au boucher Pierre Louis Duval établi 15 rue Coquillère en 1854. Il propose un plat unique de bouillon de viande constitué de bas morceaux avec quelques légumes aux travailleurs des Halles. Sur son enseigne, il écrit : "Venez à moi vous tous qui souffrez de l'estomac, je vous restaurerai". De ce fait, il a lancé en premier le concept de chaîne de restauration populaire. Au moment de l’exposition universelle en 1889, il y avait déjà trois bouillons Duval ! Il sera concurrencé rapidement par les frères Edouard, Camille Chartier, Boulard. Quelques bouillons « plus bourgeois » apparaissent à la même époque, décorés avec le style art nouveau qui se répand en Europe dans l’architecture, le mobilier et la décoration.

Actuellement, sur cette institution parisienne, seuls deux bouillons historiques continuent d’exister, le bouillon Racine et le bouillon Chartier. Seul le bouillon Chartier, inscrit à l’inventaire des Monuments historique, a gardé sa réputation de restaurant populaire. Imaginez, l’œuf mayonnaise est à 2.20€, l’avocat sauce crevette à 3.30€,  le steak haché sauce au poivre et frites à 8.50€, le confit de canard pommes grenailles à 9.70€, le camembert à 2.50€, la tarte aux fruits à 4.70€. Connu des travailleurs des grands boulevards, des provinciaux et aussi des touristes du monde entier, le bouillon Chartier est nommé aussi le « Maxim’s des pauvres » ! Prendre un repas au bouillon Chartier, c’est avant toute chose vivre un moment exceptionnel de l’histoire de Paris dans un lieu culte, dans une effervescence typiquement parisienne.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut de page