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De l’arc de triomphe, des champs Elysées au Louvre
L’arc de triomphe Commandé en 1806 pour célébrer les victoires de la Grande Armée, il est achevé en 1836. Ses mensurations sont impressionnantes : 50 mètres de haut, 45 mètres de large. Vous pouvez accéder sur son toit par escalier ou par ascenseur. Vous aurez une superbe vue sur les Champs Elysées et toute la place de l’étoile, avec ses douze avenues. Chaque année, l’Arc de Triomphe est le point de départ du défilé de la fête nationale le 14 juillet. Il est devenu aussi un symbole national. Une flamme en son centre est ravivée chaque soir à 18 heures et l’inscription « Ici repose un soldat français mort pour la patrie » signale la tombe du Soldat Inconnu depuis 1921. L’avenue des champs Elysées Entre l’Arc de Triomphe et la place de la Concorde, c’est la portion emblématique de la voie Glorieuse, étendue de la Pyramide du Louvre jusqu’à l’Arche de la Défense. C’est sur toute cette longueur d’avenue qu’a lieu de défilé de la fête Nationale du 14 juillet. C’est devenu la vitrine du shopping des plus grandes marques mondiales (dont Louis Vuitton, Cartier…), des hôtels de luxe et des loisirs. Côté gourmet, ne ratez pas le restaurant Le Fouquet’s et la boutique Ladurée, pour ses célèbres macarons. Vous pouvez toujours profiter de cette belle avenue en prenant un verre sur les nombreuses terrasses des cafés. La place de la concorde C’était la place de la révolution ou furent guillotinés Louis XVI, Marie Antoinette, Danton, Robespierre. Louis Philippe souhaitaient apaiser les passions des révolutionnaires et des royalistes et baptisa la place « place de la concorde » avec en son centre, l’Obélisque, vieux de 3300 ans, offert par le pacha d’Egypte. Erigé en 1836, ses 23 mètres de haut et ses 230 tonnes de granit rose ont mis quatre ans à venir de Louxor. Deux fontaines parées de sirènes et de poissons dorés rehaussent le décor gris vert et or. La carte postale est magnifique à la tombé de la nuit.
Les jardins des Tuileries C’étaient à l’origine des jardins royaux. Il semble qu’on y compte autant de statues que d’arbres. C’est un véritable jardin à la française avec ses terrasses, ses parterres, ses bosquets, ses fontaines. Les jardins sont devenus aussi le lieu d’exposition des plus grands artistes d’art de plein air. Beaucoup d’animations culturelles animent les jardins tout le long de l’année. Vous pouvez vous promener, lire, reposer ou profiter des restaurants à l’ombre des arbres. Vous pouvez en profiter pour visiter le musée de l’Orangerie, situé dans les jardins.
Le musée de l’Orangerie Vous êtes passionnés par les Nymphéas de Monet ? Depuis la rénovation du musée en 2006, les panneaux de nymphéas, de saules pleureurs, des reflets d’arbre et de nuages y ont trouvé grâce et sens sous la lumière du jour. Les dimensions sont impressionnantes : deux mètres de haut sur cent mètres de long. Vous pouvez aussi admirer la collection de Paul Guillaume avec ses Renoir, Cézanne, Rousseau, Modigliani, Matisse, Picasso, Utrillo….
Le musée du Louvre De la sombre forteresse de France de la fin du XIIème siècle à la pyramide de verre de Pei Yuming inaugurée en 1989, les bâtiments n’ont cessé d’évoluer et de s’agrandissent mélangeant les différents styles architecturaux (renaissance, classique, second empire, contemporaine) avec un sentiment « d’unité ». C’était une résidence royale avant d’être convertie en musée en 1793. Le Louvre est un des musées les plus réputés du monde avec une collection extraordinaire. Vous pouvez bien sûre contempler ses pièces les plus célèbres : La Joconde, Venus de Milo, le Radeau de la Méduse. Vous pouvez aussi découvrir les œuvres de l’art occidental du moyen âge à 1848, des civilisations antiques orientales, égyptiennes, grecques, étrusques et romaines.
Du Louvre à l’Opéra
Le palais Royal Le Palais Royal héberge aujourd’hui le ministère de la Culture, le Conseil d’Etat, des boutiques très chics, des repas très fins avec le restaurant Le grand Véfour, un jardin très calme planté de tilleuls. Mais tout n’était pas aussi serein avant ! Richelieu ouvre la saga en y érigeant sa demeure, Louis XIV en hérite et la donne à son frère. Philippe d’Orléans et son fils l’agrandissent. En 1780, Philippe Egalité endetté, ouvre le pourtour des jardins au commerce. Soixante bâtisses soutenues par des arcades sont construites pour loger les boutiques. Prostitution, jeu et scandales s’emparent du palais. Et comme la police n’y était pas autorisée, il devient un des bastions d’agitation révolutionnaire jusqu’en 1793. Une autre révolution s’empara du Palais en 1986, lorsque les colonnes de l’artiste Buren furent installées, avec ses rayures noires et blanches ! Certains crient au scandale !
La comédie Française C’est le lieu où on déclame le répertoire du théâtre français depuis la fin du XVIIIème siècle. L’institution nait de la réunion des troupes de Molière et de l’hôtel de Bourgogne en 1680 et reste encore vivante aujourd’hui avec ses fameux « pensionnaires » de la comédie Française. Il s’agit de comédiens et comédiennes logés à demeure et qui jouent. Candélabres et bustes des grands auteurs vous escortent jusqu’aux portes capitonnées de la salle rouge et or.
L’opéra Garnier de Paris Il incarne tout le faste du second empire. Sous un plafond peint par Chagall et un lustre de cristal de huit tonnes, les fauteuils de velours pourpre encadrent une scène à l’italienne que se partagent les œuvres lyriques et les ballets. Son escalier d’apparat qui conduit vers la salle est en marbre sculpté, où harpes et lyres mènent la danse. En dehors des représentations, l’Opéra est utilisé pour des soirées mondaines avec le lancement des produits de luxe de grandes maisons comme les vins, champagnes ou haute couture.
L’ile de la Cité et l’île Saint Louis
Parmi les visites incontournables du quartier, vous avez sur l’île de la Cité les bâtiments de la justice et de la religion. Justice avec la conciergerie, le palais de Justice. Religion avec la sainte Chapelle et la cathédrale de Notre Dame. Sur l’île Saint Louis, c’est l’île aux plaisirs avec toute une pléiade de restaurants, de café, et de boutiques à la mode.
Cathédrale Notre Dame de Paris Il s’agit d’un lieu de prière. Aucun bâtiment n’est aussi intimement lié à l’histoire de Paris que cette cathédrale qui se dresse majestueusement sur l’île de la Cité, berceau de la ville. Emblème de l’art gothique, son plan harmonieux semble l’œuvre d’un seul bâtisseur de génie. Pourtant, sa construction débuta en 1163 et dura plus de 170 ans. Elle a vu le roi Saint Louis, pieds nus portant une couronne d’épine en 1239, le sacre de Napoléon en 1804, la célébration de la libération de Paris en 1944… Et peut être, vous verra-t-elle gravir les 422 marches qui mènent à son sommet ? Vous rencontrerez peut être Quasimodo au milieu des gargouilles grimaçants, essayant de faire sonner la cloche de treize tonnes ?
Le Palais de justice C’est le Palais de justice de Paris avec des tours centenaires qui bordent les quais. Vous pouvez entrer à l’intérieur pour assister aux audiences qui sont libres.
La conciergerie La conciergerie devint en 1391 la première prison de Paris. Pendant la révolution française, 2780 condamnés y attendirent leur exécution. La plus célèbre des prisonnières est Marie Antoinette, dernière reine de France. Son cachot est reconstitué et son ancienne cellule transformée en Chapelle selon le vœu de Louis XVIII. Vous pouvez visiter la reconstitution des cellules de cette époque avec d’autres prisonniers célèbres comme Charlotte Corday, Danton, Saint Juste, Desmoulins. Vous verrez la magnifique salle des Gens d’armes, qui date du XIVème siècle avec ses 69 piliers, qui se loue aujourd’hui pour les fêtes privées ou des expositions.
La Sainte chapelle Louis IX fit édifier ce sanctuaire à partit de 1212 pour arbitrer la couronne d’épine qu’aurait porté le Christ. Aujourd’hui, celle-ci repose dans le trésor de la cathédrale Notre Dame. D’une grâce aérienne avec sa flèche qui s’élève à 75 mètres, la sainte Chapelle est considérée comme l’un des grands chefs d’œuvre de l’architecture occidentale. Les croyants au moyen âge la comparaient à une « porte du paradis ». Vous serez saisis par le chatoiement crée par ses 15 magnifiques verrières représentant plus de 1000 scènes religieuses.
Les Halles et le Marais Comme son nom l’indique, les Halles avant étaient le ventre de Paris, où grossistes et acheteurs en produits alimentaires se rencontraient. En 1986, il fut déménagé à Rungis et transformé en forum des Halles, dessiné par Claude Vasconi qui réunit à la fois boutiques, cinéma et même une piscine. Juste en voisin, le centre national d’art et de culture Georges Pompidou est sorti de terre le 31 janvier 1977. Inauguré par le président Valéry Giscard d’Estaing, on doit ce temple de la culture à l’ancien président Georges Pompidou qui souhaitait doter paris « d’un centre d’art extraordinaire ». Il avait donc chargé les architectes Renzo Piano, Richard Rogers et Gianfranco Franchini de construire un bâtiment avec un musée d’art moderne, une bibliothèque et l’institut de recherche et création artistique. Non loin de là, avec ses ruelles étroites et ses hôtels particuliers, le Marais est un quartier de Paris qui a su conserver charme et authenticité. Parmi ses monuments incontournables, citons le Musée Carnavalet ou encore le musée Picasso. Place des Vosges inauguré en 1612, se trouve la maison de Victor Hugo, où ce dernier a notamment écrit « Ruy Blas ».
Le centre national d’art et de culture Georges Pompidou. C’est le monument le plus visité de Paris avant même la Tour Eiffel ! Inauguré en 1977, il est l’œuvre des architectes Renzo Piano, Richard Rogers et Gianfranco Franchini. Ses tuyaux peints à l’extérieur conduisent certains à le comparer à une raffinerie de pétrole. Or, les architectes ont voulu faire un bâtiment où les fonctions de maintenance font parti de l’œuvre : les gaines d’aération sont en bleu, les tuyaux d’eau sont en vert, les lignes électriques sont en jaune. Les voies de circulation sont en rouges. Quand aux grandes cheminées blanches, elles servent à ventiler le sous-sol ! Vous pouvez visiter le musée d’art Moderne, fréquenter la bibliothèque publique d’information ouverte gratuitement à tous, ou le restaurant Georges situé au dernier étage avec une magnifique vue sur Paris.
Le musée Carnavalet Consacré à l’histoire de Paris, ce musée occupe deux hôtels attenants : l’hôtel Carnavalet construit en 1545 par Nicolas Dupuis, et transformé par Mansart vers 1660, et l’hôtel Le Peletier de Saint Fargeau, édifié au XVIIème siècle. A travers les décors reconstitués du XVII au XXème siècle, vous pouvez suivre l’évolution des intérieurs parisiens, se plonger dans l’histoire des révolutions – de la Révolution Française à la Commune de Paris – mais aussi s’immiscer dans l’intimité de Parisiens illustres comme la marquise de Sévigné ou Marcel Proust. Il faut savoir que l’idée d’un musée consacré à l’histoire de Paris s’imposa sous le second Empire, alors qu’une grande partie du cœur historique de Paris disparaissait sous les pioches des démolisseurs. En 1866, à l’instigation du Baron Haussmann, la municipalité se porta acquéreur de l’hôtel Carnavalet pour y abriter la nouvelle institution, où Madame de Sévigné vécu de 1677 à 1696. Le musée ouvrit ses portes en 1880. Agrandi à plusieurs reprises, en 1989 avec l’hôtel Le Peletier.
Le musée Picasso A la mort de l’artiste en 1973, l’Etat Français reçut un grand nombre de ses œuvres en paiement des droits de succession. Il les regroupa pour créer ce musée en 1985 à l’hôtel Salé, magnifique demeure construite par Aubert de Fontenay, contrôleur des Gabelles (impôts sur le sel, d’où le nom de l’hôtel). La visite suit le parcours artistique de Picasso avec ses périodes bleue, rose et cubiste.
La maison de Victor Hugo. Le musée de la maison de Victor Hugo est crée en 1902, année du centenaire de sa naissance, à la suite de l’importante donation faite à la ville de Paris par Paul Meurice. Plusieurs centaines de dessins de Victor Hugo, peintures d’artistes contemporains rendant hommage à l’écrivain, estampes, caricatures, éditions, manuscrits et photographies constituent le noyau d’un fond enrichi chaque année. Le salon chinois et la salle à manger d’inspiration médiévale, conçus par Victor Hugo à Guernesey pour Juliette Drouet, sa maîtresse, évoquent ses talents de décorateur. Une donation de ses petits enfants a permis une fidèle restitution de la chambre de l’avenue d’Eylau, où il meurt en 1885. Vous avez une magnifique vue sur la place des Vosges du salon chinois. La Bastille.
L’opéra de la Bastille. Inauguré le 14 juillet 1989, il forme avec l’opéra Garnier un tandem pour les représentations de danses et de musique. Elle comporte 2700 places avec une acoustique exceptionnelle. Son architecte est Carlos Ott. Les quartiers Latin, Saint Germain des Pré et Montparnasse
A Saint Germain des Près, dès le XVIIème siècle, le monde littéraire se réunit dans les nombreux cafés, tel le Procope qui a ouvert ses portes en 1689. Même émulation du côté de Montparnasse. A l’orée du XXème siècle, l’Ecole de Paris y installe son quartier général : quand Foujita débarque du Japon en 1913, il fait la connaissance se Soutine, Picasso, Matisse… Le quartier foisonne de talents qui se retrouvent entre le Dôme et la Coupole, les deux premières brasseries chics du boulevard Montparnasse.
Le Panthéon « Aux grands hommes la patrie reconnaissante », telle est la devise inscrite sur son fronton. Panthéon national depuis 1885, c’est la demeure où reposent Victor Hugo, Pierre et Marie Curie, Alexandre Dumas, Jean Jaurès, André Malraux, Voltaire, Jean Jacques Rousseau… Ce moment est une synthèse du classicisme grec et gothique, avec son magnifique dôme qui surplombe tout le quartier latin.
Le jardin et le musée du Luxembourg Les enfants l’adorent pour ses chevaux de bois, ses voiliers qu’on pousse avec une perche sur un grand bassin, ses cahutes de friandises, son théâtre de marionnette, ses poneys… Pour les adultes, ils se reposent sur une chaise en profitant du soleil avec un bon livre, où se livrent aux jeux d’échecs, à la pétanque, ou à leurs rêveries…C’est un magnifique jardin à taille humaine commandé par Marie de Médicis. Le palais est devenu le siège du Sénat, qui administre le jardin, le musée où se montent des expositions centrées sur l’art moderne et la Renaissance.
La tour Montparnasse Avec des 59 étages d’acier et de verre fumé, construit en 1973, les habitants du quartier de l’époque ont poussé des cris d’indignation ! Mais ils se sont habitués avec le temps. Ses 210 mètres de hauteur permet d’avoir une vue inégalée de Paris, d’autant plus que son toit est coiffé d’un jardin Atlantique : une prouesse aux sols ondulants comme des vagues et aux pins toujours verts, avec son basson des Miroitements, ses courts de tennis !.
De la tour Eiffel à l’hôtel des Invalides
Plus de deux ans de travail était nécessaire pour sa construction, sous les ordres de Gustave Eiffel. Son poids fait 10 100 tonnes, avec 1665 marches, 18 038 pièces métalliques, 2 500 000 rivets. Chaque année, il reçoit plus de 230 millions de visiteurs.
Le parc du Champ de Mars uste situé au pied de la Tour Eiffel, c’était un champ d’exercice pour les cadets de l’Ecole Militaire situé juste au bout du champ. C’est devenu un lieu de détente et de promenade, avec son fameux mur de la paix.
Le palais de Chaillot. Construit sur la colline de Chaillot, c’est de sa terrasse qu’il faut admirer la Tour Eiffel, située juste en face. Le Palais de Chaillot fut construit également pour l’exposition universelle de 1889 dans un style néo-classique. L’édifice abrite le Théâtre national de Chaillot fondé par Jean Vilar où s’illustrèrent des jeunes acteurs comme Jeanne Moreau ou Gérard Philippe. Son parvis est entouré de bronzes dorés. Ses terrasses et ses jardins enserrent des jets d’eaux magnifiques, sous le regard d’Apollon et Hercule. C’est un endroit très prisé par les patineurs et skaters qui profitent bien de toutes les courbes et espaces libres du palais.
L’hôtel des Invalides Louis XIV décide en 1671 de construire un « hostel royal d’une grandeur et espace capable d’y recevoir et loger tous les officiers, tant estropié que vieux et caduques ». Les pensionnaires arrivèrent dès 1674. Ce magnifique ensemble royal loge aujourd’hui le musée de l’armée avec le tombeau de Napoléon, les armes et armures anciennes. Vous pouvez visitez aussi le musée consacrée au général de Gaulle, président de le France.
Le quartier Montmartre
La basilique du Sacré Cœur C’est en 1873 que l’Assemblée nationale vote la construction d’une basilique, vouée à l’adoration perpétuelle du Sacré Cœur, sur la butte de Montmartre. Le site est choisi tant pour sa divine altitude (127 mètres) que pour sa symbolique : sanctifié de longue date par le martyre de saint Denis, la colline a été « souillée » par les exactions de la Commune en 1870. Moult embûches, controverses et carrières souterraines, comblées par 83 piliers enterrés, étirent les travaux sur quarante années. D’en bas, ses contours romano-byzantins semblent un palais de crème fouettée posé sur une éminence de jardins et de terrasse.
La place du Tertre Tous les artistes se retrouvent à Montmartre et plus particulièrement sur la place du Tertre. Sur cette petite place, vous allez rencontrer des peintres et des portraitistes qui partagent 140 emplacements soit moins de un mètre carré pour deux artistes qui travaillent en alternance ! Vous allez pouvoir voir leurs œuvres installés sur les chevalets avant de faire le choix de l’artiste qui va croquer votre portrait. Des restaurants dont les décors sont restés dans leur authenticité vous permettront de faire une pause. C’est un des endroits de Paris qui a gardé tout son charme du passé. Au numéro 3, la commune de Montmartre avait établi sa mairie en 1790, au 19, siège celle de l’associative et festive commune libre du Vieux Montmartre fondé en 1920. Autre institution, le café de chez la mère Catherine où serait né en 1814 le mot Bistro.
Le moulin rouge La danse du French Cancan est liée à jamais à l’image du Moulin Rouge. Elle est connue du monde entier, relayée par le film « Moulin Rouge » avec Nicole Kidman dans le rôle de Satine, la danseuse courtisane avec son amoureux Christian, le peintre bohème joué par Ewan Mc Gregor. Il faut savoir que la colline de Montmartre était autrefois hérissée de moulins. Ils fermaient les uns après les autres. Celui du moulin de la Galette devint un bal populaire. EN 1889, s’en ouvre un qui n’a de moulin que l’extérieur. La piste de danse, les miroirs, l’éléphant du jardin font sensation. Le French Cancan – danse en bas noir, jarretelles et froufrous – crée l’euphorie avec comme star la Goulue. Les premières revues se montent. EN 1907, une certaine Mistinguett se lance dans le music hall, puis les Dolly Sisters portent Broadway sur seine. Après guerre, place aux débutants : Edith Piaf, Yves Montand, Charles Trenet, Charles Aznavour…Depuis, strass, plumes et paillettes rallument chaque soir la revue « Féérie » du Moulin Rouge. Vous pouvez voir la revue avec juste une coupe de champagne ou dîner avant.
En dehors de Paris
Spectacles et événements culturels sont au rendez vous : Grandes eaux musicales, Grandes eaux nocturnes, Fête de nuit au bassin Neptune, Versailles off sans oublier le spectacle équestre de Bartabas. Déjà connu dans le monde entier, le film « Marie Antoinette » de Sophie Ford Coppola remet Versailles à l’honneur avec une reine en fashion victim, malheureuse en couple et gourmande des pâtisseries Ladurée, dont les fameux macarons.
Auvers sur oise, sur les chemins de l’impressionisme Cézane, Gaugin, Van Gogh entre autres, viennent chercher inspiration et lumière au bord des eaux émeraude de l’Oise. En 1890, Van Gogh passe à Auvers les deux derniers mois de sa vie, peignant sans relâche. On découvre l’église immortalisé par son pinceau, sa chambre à l’auberge Ravoux, des souvenirs de la maison du docteur Gachet et le cimetière où il se repose. Les murs de la maison atelier de Daubigny s’ornent d’œuvres du maître des lieux et de Corot, daumier, Oudinot… Le musée de l’absinthe raconte la vie de café et de la « fée verte », muse des artistes.
Basilique royale de Saint Denis Edifiée sur la tombe de Saint Denis, martyr du IIIème siècle, la basilique fait figure de berceau de l’art gothique. Abbaye royale au cour du pouvoir et de la vie artistique et spirituelle du moyen âge, elle devient le lieu de sépulture attitré des aristocrates mérovingiens, puis des rois carolingiens et capétiens. De ce destin liée à la royauté, elle conserve un ensemble unique de gisant et plus de 70 tombeaux sculptés, dont ceux de Clovis, Dagobert, du Guesclin, François 1er, Catherine de Médicis, Louis XVI et Marie Antoinette.
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