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Les fêtes traditionnelles françaises et leurs gourmandises.

 

Les gourmandises des fêtes traditionnelles françaises sont liées avant tout aux fêtes religieuses chrétiennes.

 

La bûche de Noël

La fête la plus importante en France est celle de Noël. Elle commémore la naissance de l’enfant jésus né le 25 décembre. C’est la seule fête de l’année où les familles françaises se réunissent autour d’une table. A l’image de la fête du printemps en Chine, les enfants qui habitent loin de leurs parents retournent festoyer avec eux. Il n’est pas rare que trois générations se retrouvent autour de la même table. Le rituel est immuable. Chacun arrive avec des paquets cadeaux pour les membres de la famille. Ces derniers sont tous déposés au pied du sapin de Noël, décoré de guirlandes et de boules multicolores. Le dîner du réveillon se déguste après la messe de minuit. Au menu : des huîtres, du foie gras, une volaille rôtie (chapon, pintade, oie, canard…), fromages, vins fins et bûche de Noël. La bûche de Noël est le dessert emblématique de cette fête.

A l’origine, il s’agissait d’une véritable bûche en bois de cerisier, de noyer, de châtaignier, d’olivier ou de chêne. Elle était décorée de feuillage, de rubans. Elle était allumée dans pour réchauffer la maison et devait brûler durant toute la veillée de noël. Ses cendres sont conservés puis dispersés autour de la maison pour la protéger de la foudre, conjurer les mauvais sorts et pour souhaiter de bonnes récoltes.

Aujourd’hui, il s’agit d’une pâtisserie sucrée qui imite la forme d’une bûche ou non !

 

 

La Galette des Rois

Après Noël, c’est la fête de l’Epiphanie. Cette fête s’appelle aussi « le jour des rois ». Dans la religion chrétienne, c’était le jour où les trois mages Melchior, Gaspard et Balthazar se rendaient à Bethléem pour rendre hommage à Jésus, qui venait de naître. Elle est fêtée le premier dimanche du mois de janvier.

Lors de cette fête en France, vous pouvez goûtez à la galette des rois, faite d’une pâte feuilletée croustillante, garni d’une crème d’amande ou d’une couronne brioché, garni de délicieux fruits confits. Le point commun entre les deux : la présence d’une fève. Celui ou celle qui tombe sur cette fève durant la dégustation devient « roi » ou « reine ». Ce dernier portera la couronne vendu avec la galette des rois.

 

 

Selon la tradition, une fois la galette des rois coupée en portions, le plus jeune des enfants se glisse sous la table et désigne la part revenant à chaque convive.

Histoire de cette galette des Rois

Chaque premier dimanche du mois de janvier est une occasion pour tout français et française d’être Roi ou Reine d’un jour, grâce à un rituel gourmand qu’est la Galette des Rois ! Pour un pays qui a guillotiné la royauté, cette tradition semble bizarre vue de l’étranger. Mais il faut savoir que cette tradition de la galette des Rois est antérieure à la révolution française. Tirer les rois est un privilège du peuple qui remonte aux Saturnales romaines, fête du solstice d’hiver qui consistait à désigner le roi ou la reine d’un jour grâce à une fève caché dans une galette. La forme ronde de cette dernière, image du disque solaire, est symbole de fécondité et du renouveau de la nature ! Il faut attendre la fin du IVème siècle, pour que l’église s’approprie de ce jour en l’appelant « jour de l’Epiphanie » pour célébrer l’arrivée à Bethléem de Melchior, Gaspard et Balthazar, les Rois mages venus d’orient.

Aujourd’hui, cette galette des Rois se présente soit sous la forme d’une galette croustillante, à base de pâte feuilletée, garnie d’une crème d’amande, soit sous la forme d’une couronne de pain briochée, garnie de fruits confits et de cristaux de sucre.

Lors de sa consommation, on demande toujours à un jeune enfant de se cacher sous la table, pour désigner l’attribution des parts à chaque invité. Ce choix de l’innocence permet d’éviter tout trafic d’influence pour désigner le Roi ou a Reine. Cette tradition remonte au moyen âge. Celui ou celle qui tombe sous la fève devient roi ou reine, porte la couronne pour la journée !

La fève est pour certain un véritable objet de collection, et les pâtissiers l’ont bien compris. En plus de leur créativité sur leurs galette, ces derniers n’hésitent plus à lancer des collections de fèves en série limitée, jusqu’à en proposer de véritables fèves en or !

Depuis 1975, la corporation des pâtissiers offre une galette au président de la République ; mais elle ne cache aucune fève car il ne peut être déclaré roi !

 

 

La crêpe de la Chandeleur

 

40 jours après Noël, c’est le jour de la Chandeleur (vers le 2 février). Pour fêter ce jour, on confection des crêpes, appelées aussi « disques d’or ». La pâte à crêpe est faite avec de la farine, du sucre, des œufs, du lait et du beurre. On verse une petite louche de pâte dans une poêle beurrée très chaude, en l’étalant sur tout son diamètre. Puis, pour faire retourner la crêpe, on la fait sauter par un mouvement brusque dans la poêle. Le jour de la chandeleur, lors de la cuisson de la première crêpe, on doit tenir une pièce d’or dans la main gauche tandis que la droite fait sauter la crêpe. Si la crêpe se retourne correctement dans la poêle, ceci signifie que la famille ne manquera pas d’argent durant l’année. Aujourd’hui, cette pièce d’or est remplacée par une pièce en euro.

Pour s’assurer de bonnes récoltes, les paysans lancent une crêpe par-dessus l’armoire.

 

 

L'agneau de Pâques

 

 

La fête de Pâques a lieu le troisième dimanche du mois de mars. Le fait de consommer de l’agneau ce jour là symbolise le christ ressuscité pour les chrétiens. Dans la bible, l’agneau fait référence à Jésus, donnant sa vie en sacrifice. Les familles chrétiennes consomment ce jour là l’agneau sous la forme d’un rôti.

 

Les oeufs de Pâques

 

 

Quelque soit leur origine, les œufs de Pâques font toujours le bonheur des petits et des grands. Pour cause, il s’agit d’œufs durs décorés et teints, ou d’œufs fait en chocolat, décoré d’un joli ruban.

Pour les chrétiens, la coutume de manger les œufs de Pâques se rattacherait au Carême. En effet, dès le IVème siècle, l’usage des œufs pendant la pénitence de quarante jours est interdit par l’église. De ce fait, une grande quantité d’œufs se trouvait dans les provisions des foyers. Le moyen le plus rapide de les consommer était de les donner aux enfants.

Pour les non chrétiens, on offre des œufs décorés aux enfants et à la famille pour fêter l’arrivée du printemps.

A la cour des Roi de France, cette coutume était respectée qu’à partir du XVIème siècle. Louis XIV faisait bénir le jour de Pâques de grandes corbeilles d’œufs dorés qu’il remettait lors d’une cérémonie à sa famille et à ses proches.

En France, encore actuellement, on cache des œufs durs décorés dans le jardin pour que les enfants puissent les chasser !

Pâques se fête le troisième dimanche du mois de mars.

 

 

Les pains d'épice de la Saint Nicolas

 

 

Le premier dimanche du mois de décembre, Saint Nicolas descend du Ciel pour récompenser les enfants sages et punir ceux qui ne le sont pas. Pour les enfants sages, il leur offre sucreries et du pain d’épices. Pour les enfants désobéissants, il leur donne des fessées.

Ces pains d’épices sont confectionnés avec du beurre, de sucre, de la farine et une pointe de cannelle. Ils sont décorés avec le portrait de Saint Nicolas.

Cette coutume est surtout fêtée dans les régions d’Alsace et de la Lorraine.

 

 

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