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Comment sont classés les restaurants français à Paris ? Nos adresses préférées.

 

 

 

Ce qui caractérise la restauration parisienne, c’est la diversité de ses tables et de ses prix. Selon son budget et ses envies, on peut faire son choix entre bistrots, brasseries, cafés, et restaurants étoilés ou non. Effectivement, un ensemble de guides (Michelin, Lebey, Pudlowki..) classe les différents établissements chaque année ! De même, les différents journaux et magazine y vont de leurs recommandations et classements ! En plus de l’anglais, beaucoup d’établissement commencent à proposer leurs menus en chinois. Un conseil, si vous désirez bien profiter de ces restaurant et faire des économies, choisissez le déjeuner, où des menus très attractifs vous sont proposés.

 

Les bistrots.

Les bistrots proposent souvent une cuisine régionale et traditionnelle. La carte est souvent limitée avec des prix modérés. La majorité des chefs proposent une cuisine du marché. Les plats de la carte sont cuisinés selon la saisonnalité des produits. La décoration de ces bistrots est parfois grandiose, avec bar en zinc, miroirs et faïences. Beaucoup de chefs étoilés ont ouvert leur propre bistrot, avec un très bon rapport qualité prix.

L’Astrance, 4 rue Beethoven, Paris 16ème

Métro ligne 6, station Passy

Le chef est Pascal Barbot. Son micro-restaurant de 25 couverts est the place to be ! Ancien d’Alain Passard, il s’appuie sur des bases aussi diverses que personnel : le lait et l’aigrelet de son Auvergne natale, sa passion pour les fleurs, les légumes inédites, les pâtes de citron ou de curry. Dans son laboratoire de douze mètres carrés, il imagine une synthèse idéale entre un agneau des Pyrénées, une aubergine laquée au miso et un curry noir fait d’une vingtaine d’éléments avec réglisse et café !

 

Le Comptoir du relais, 9 carrefour de l’Odéon, Paris 6ème

Métro ligne 4, station Odéon

Bistrot mythique avec un chef médiatique, Yves Camdeborde. sa Régalade a révolutionné la cuisine terroir. On y mangeait une daube ou une terrine somptueuse au coude-à -coude avec Catherine Deneuve, et on réservait des semaines à l’avance. Depuis, « Candé » a déménagé à l’Odéon, ouvert un hôtel-resto où il continue de régaler ceux qui ont pris soin de réserver…des mois à l’avance.

 

Angl’opéra, 39 avenue de l’Opéra, Paris 2ème

Métro ligne 9, station Opéra

Le chef est Gilles Choukroun. Son café des Délices a agité le Paris gastronomique. A Angl’Opéra, il poursuit sa quête du mix absolu. Un exemple ? Son milk shake de légumes verts, tourteau, fruits de la passion, chantilly aux herbes.

Il sert une « cuisine fusion », qui mêle ingrédients, recettes, techniques d’ici et d’ailleurs… Lancée dans les années 1990 en France, cette nouvelle vague a donné des idées à une lignée de jeunes chefs inventifs.

 

 

Les brasseries.

 

Ce sont essentiellement des grands établissements qui servent une restauration à tendance alsacienne comme la choucroute. Les portions sont toujours très généreuses. Habituellement, ils sont ouverts très tard dans la nuit.

Brasserie Lipp, 151 boulevard Saint Germain, Paris 6ème

Métro ligne 4, station Saint Germain des Près.

Cette brasserie, fondée à la fin du XIXème siècle par un Alsacien sert une cuisine délicieuse et classique alsacienne comme la choucroute, le navarin d’agneau, les pieds de porcs panés. Son décor est fait de carreaux de céramique illustrant des perroquets. Depuis 1920, c’est le lieu de rendez des politiques, des auteurs et des stars du moment.

 

Le Procope, 13 rue de l’ancienne Comédie, Paris 6ème

Métro ligne 4, station Odéon.

C’est le plus vieux restaurant de Paris. Fondé en 1686 par un sicilien, Francesco Procopio Dei Coltelli, il connut de suite un grand succès auprès des acteurs de la Comédie Française, et devient aussi un lieu de rencontre littéraire et artistique. C’était le lieu de rencontre des philosophes comme Voltaire et des révolutionnaires de l’époque. Une des spécialités : le coq au vin. C’est un restaurant avec des plafonds ornés de lustres en cristal, des murs ornées de peintures et de grands miroirs.

 

Bouillon Racine, 3 rue Racine, Paris 6ème

Métro ligne 4, station Odéon.

Ce « bouillon », ancêtre des brasseries parisiennes est une institution qui date de plus de 100 ans. Dans un magnifique décor art nouveau, classé monument historique, faite de boiseries chantournées, des miroirs biseautés, d’opalines et de pâte de verre, on savoure le cochon de lait farci et rôti à la broche, la souris d’agneau braisée et le bar cuisiné en entier.

Le bouillon fait également salon de thé l’après midi, avec une happy hour de 17 à 20 heures, c'est-à-dire que les prix proposés sont moins chers.

 

Au pied du cochon, 22 rue Tiquetonne, Paris 4ème

Métro ligne 4, station Les Halles

Cette brasserie est ouverte 24 heures sur 24 heures. Voisins de l’ancien Halles de Paris, elle sert une très bonne soupe à l’oignon, d’excellents plateaux de fruits de mer avec les huîtres et une cuisine française classique.

 

La coupole, 102 boulevard Montparnasse, Paris 14ème

Métro ligne 4, station Montparnasse

En 1927 était inaugurée La Coupole, brasserie parisienne connues pour ses 27 piliers peints par des artistes de Montparnasse. La Coupole enrichit à nouveau son patrimoine artistique avec une œuvre picturale qui habille sa coupole centrale. Inaugurée pour les Journées du Patrimoine, événement auquel l’établissement participe depuis 1994, ce projet a été réalisé par quatre artistes internationaux, l’argentin Ricardo Mosner,  la française Carole Benzaken , le marocain Fouad Bellamine et le chinois Xiao Fan, célèbre la femme, la nature et la fête.

  Témoin privilégié des « années folles »,  la brasserie La Coupole est construite en 1927 par les architectes Barillet et Le Bouc pour les restaurateurs Ernest Fraux et René Lafon. Auparavant, on pouvait y trouver un ancien dépôt de bois et charbon. Le nom est choisi par référence à ceux des établissements avoisinants, «Le Dôme» et «La Rotonde». A l’époque, les 1 000m² de la Coupole, qui en font la plus grande brasserie de Paris, abrite un dancing en sous-sol, une brasserie au rez-de-chaussée et un restaurant d'été à l'étage (recouvert en 1931 d'une coupole en dalles de verre). Le livre d’or de la maison est par ailleurs un véritable répertoire d’art moderne, et l’immense comptoir du bar a connu des piliers aussi célèbres que Kessel ou Hemingway. Aujourd’hui nous pouvons toujours admirés les 33 piliers et pilastres peints qui jalonnent l’immense salle. Le restaurant a été réhabilité en 1988 (après l'arrêté de protection) à l'occasion de la surélévation du bâtiment. La salle du rez-de-chaussée fut à la même époque classée parmi la liste des monuments historiques de la ville.

La spécialité maison est le curry d'agneau, mitonné depuis des décennies par le chef Paul Delbart. Vous avez aussi une carte de cuisine française traditionnelle, avec ses superbes plateaux de fruits de mers et huîtres.

 

 

Chartier, 7 rue du Faubourg Montmartre, Paris 9ème

Métro ligne 9, station Grands boulevard

Ce restaurant s’adresse à une clientèle à petit budgets avec des plats simple : œuf mayonnaise, terrine maison, poulet rôti, steak au poivre… Sa salle 1900 est classé monument historique.

 

Les restaurants étoilés ou non.

 

Le rêve suprême d’un chef français, c’est de décrocher au moins une étoile au guide Michelin. Chaque année, l’attribution des étoiles par le guide est attendue avec impatience. L’obtention ou la perte d’une étoile peut influencer le devenir économique de l’établissement. La pression est telle que le chef Bernard Loiseau s’était suicidé comme le grand cuisinier Vatel avant même l’annonce des résultats !

Pour déjeuner ou dîner dans un restaurant étoilé avec un grand chef, il faut être parfois sur une liste d’attente d’une semaine à 6 mois ! Il faut prévoir au moins 2 heures pour un repas.

Dans ces restaurants, vous allez pouvoir goûter à la quintessence de la cuisine française, dont le savoir-faire est exporté dans le monde entier.

 

Hotel Plaza Athénée, 25 avenue Montaigne, Paris 8ème.

Métro ligne 1, station Franklin Roosevelt

Alain Ducasse, le chef le plus étoilé du monde avec imagination, efficacité, sens des affaires… Ce visionnaire a réinventé la cuisine méditerranéenne au Louis XV, à Monaco, lancé la cuisine fusion chez spoon, marqué la bistronomie aux Lyonnais, dynamisé la cuisine palace au Plaza, imaginé un menu tout légumes avant les autres, exporté la haute cuisine française à travers le monde ! Véritable éminences grises, il influe la plupart des grands chefs d’aujourd’hui.

 

L’Arpège, 84 Rue de Varenne, Paris 7ème

Métro ligne 12, station Rue du Bac

Fans du bios ou titillés par le crudivorisme, Alain Passard met les fruits et les légumes sur le piédestal de ses fourneaux. Roi des rôtisseurs, Alain Passard se convertit aux légumes en 2000. On accourt pour sa betterave en croûte de sel ou son couscous de légumes.

 

Les Ambassadeurs, 10 place de la Concorde, Paris 8ème

Métro ligne 1, station Concorde

Chef du Crillon, Jean François Piège donne à ses produits « le goût du souvenir » d’une cuisine familiale inspirée venue d’ailleurs, à l’image de son chaud-froid de foie gras à la pina colada. Il ne cesse de mettre en valeur l’élégance et le savoir faire de la haute cuisine française.

 

Le Grand Véfour, 17 rue du Beaujolais, Paris 1er

Métro ligne 1, station Palais Royal

C’est l’un des rares adresses parisiennes à avoir conservé son décor à l’identique depuis le XVIIème siècle.

Sa création s’inscrit dans un important programme de réaménagement des jardins du Palais Royal. A cette époque en 1784, le Palais Royal, ses galeries et des entresols attirent aristocrates et grands bourgeois venus se divertir, voire s’encanailler dans les tripots. L’établissement qui ouvre rue du Beaujolais en 1784, s’appelle tout d’abord « Le café de Chartres » tenu par sieur Aubertot, limonadier, séduit Jean Véfour. En 1820, celui que l’on pense avoir été le chef des cuisines de Louis Philippe d’Orléans achète la maison. Jean Véfour créa alors l’un des premiers restaurants, dans le sens où l’on pouvait déjeuner et dîner sur des tables individuelles, à une époque où l’on avait l’habitude de fréquenter les tables d’hôtes.

Sous la houlette du chef Guy Martin, le Grand Véfour est devenue une adresse gastronomique incontournable. C’est un chef autodidacte qui n’a subi aucune influence. Il travaille une cuisine contemporaine dans la finesse des goûts dosés. Pour décrocher une table au Grand Véfour, il faut s’y prendre à l’avance d’autant que le restaurant se paye le luxe de fermer le weekend. Il faut patienter trois semaines pour déjeuner, un à deux mois pour dîner !

 

Hôtel Meurice, 228 rue de Rivoli, Paris 1er

Métro ligne 1, station Tuileries

Son arrivée au Meurice en 2003 a permis au chef Yannick Alléno de décrocher une deuxième étoile en 2004. Ses recettes maîtrisées (ormeaux beurre salé et haricots, noix de ris de veau poêlées au vin jaune…) déplacent les foules…riches !

 

Hôtel Bristol, 112 rue du Faubourg Saint Honoré, Paris 8ème

Métro ligne 8, station Saint Philippe du Roule

Au Bristol, c’est le chantre de la haute cuisine bleu-blanc-rouge : tête de veau, anguille, foie gras et lisette, représenté par son chef Eric Fréchon.

 

Hélène Darroze, 4 rue d’Assas, Paris 6ème

Métro ligne 12, station Notre Dame des Champs

Fille et petite-fille de restaurateurs, elle se lance à 23 ans dans la cuisine après sa rencontre avec Alain Ducasse. Depuis 1999, fidèle à ses racines, elle sublime le foie gras et les produits du Pays Basque. Sa cuisine instinctive lui vaut deux étoiles au Michelin.

 

Pierre Gagnaire, 6 rue Balzac, Paris 8ème

Métro ligne 1, station Georges V

Stature de géant, adresses en France, en Angleterre, au Japon, et curiosité sans bornes… Complice d’Hervé This, père fondateur de la gastronomie moléculaire française.

On y a déjà vu les demi-glace de légumes, le beurre chantilly, le velouté aux œufs en neige.

 

 

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